Au Conseil municipal

Notre réaction à l’arrêt de la révision du PLU (17 mars 2021)

Au CM du 17 mars 2021, arrêt du PLU, plaidoyer pour la mixité fonctionnelle dans les OAP

 

Retour vers le futur ! Thorigny réinvente le zonage fonctionnel

La révision du PLU, entamée en 2013 (!) arrive à son terme. La nouvelle municipalité y projette trois opérations d’aménagement programmées. Parmi celles-ci, la majorité municipale sort notamment des tiroirs un projet vieux de 30 ans ! Dans la zone 3 des Vallières, 10 hectares seraient voués à l’activité économique stricte. Il y est notamment annoncé l’implantation d’une déchetterie du SIETREM.  

Une pétition pour s’opposer à la traversée routière de la Dhuis 

Des habitants de la commune n’ont pas tardé à se mobiliser face au projet annoncé d’un franchissement routier de la promenade de la Dhuis, que l’adjoint en charge de l’urbanisme estime inévitable ! En quelques jours, la pétition a recueilli plus de 1500 signatures. Nous soutenons cette mobilisation, notamment parce que des alternatives existent. Il n’y aucune obligation de créer une nouvelle traversée routière de la promenade de la Dhuis. 

Notre plaidoyer pour la mixité fonctionnelle

La mixité fonctionnelle s’oppose au découpage du territoire communal en zones fonctionnellement différenciées et séparées. Ce modèle de planification qui a permis la reconstruction après la seconde guerre mondiale (!) prévoit la création de zones à vocation résidentielles ici, de zones à vocation économique ou industrielle là bas, de zones à vocation commerciale ailleurs encore, etc.  

L’idée de la mixité fonctionnelle défend au contraire un aménagement où plusieurs fonctions sont développées (de la résidence, de l’artisanat, des services, …) dans un même espace. C’est un autre choix politique qui présente de nombreux atouts et nous semble bien davantage en phase avec la société d’aujourd’hui, ses contraintes et ses attentes.    

Remiser les recettes du passé et penser à demain

La mixité fonctionnelle favorise le développement urbain durable, parce qu’elle réduit les distances et rend possible une mobilité douce et active, parce qu’elle oblige à une attention plus exigeante aux risques de nuisances pour des populations qui travaillent et logent à proximité. Elle offre aussi une réponse aux transformations du travail. Comment envisager une OAP, aujourd’hui, et ne pas tenir compte à ce point de l’accélération du télé-travail, des transformations de la consommation et des modifications des  rythmes de l’activité  professionnelle ! Entre déni et délire…