Archives de catégorie : Culture

Mon job ? Rendre service ! #3

L’été dernier, nous avions rappelé des moments oubliés de l’histoire de la commune. Cette année, nous souhaitons dessiner quelques figures d’agents publics locaux. Cette nouvelle mini-série estivale doit beaucoup aux échanges que nous avons avec les agents communaux. Les employés de mairie font rarement parler d’eux. La motivation de service public est souvent la plus forte, mais ils ne sont pas épargnés par la souffrance au travail.

Les raisons en sont multiples : les réorganisations menées au pas de charge, le surmenage, les conflits avec la hiérarchie ou entre collègues, les restrictions budgétaires, l’insuffisance des effectifs et la montée des exigences des administrés. Bref, les agents des communes ont besoin que le travail accompli soit reconnu, par leur encadrement, par les élus et par le public. En aidant à mieux les connaître, on espère y contribuer. Cette fois encore, on a fait appel à la « plume » imaginative et libre (très libre !) de Fabrice Hamelin.    

PORTRAIT # 3

Didier connait chaque coin et recoin de la ville. Il connait chacun par son prénom et par ses galères. Chacun connait son nom, sa voiture et ses enfants. Même les agents du guichet unique n’en savent pas aussi long que lui. Ils n’ont pas cette capacité à nommer et être nommé ! Même la petite Nina, avec son grand sourire, est venue lui demander des infos… Le plus souvent, cela l’amuse. Parfois, ça l’agace un peu. Pas possible de sortir son chien sans taper la discute, pas possible d’emmener les gamins aux compètes sans devoir taper la bise.  Mais c’est d’abord cela la compétence professionnelle d’un ASVP !

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Mon Job ? Rendre service ! #2

L’été dernier, nous avions rappelé des moments oubliés de l’histoire de la commune. Cette année, nous souhaitons dessiner quelques figures d’agents publics locaux. Cette nouvelle mini-série estivale doit beaucoup aux échanges que nous avons avec les agents communaux. Les employés de mairie font rarement parler d’eux. La motivation de service public est souvent la plus forte, mais ils ne sont pas épargnés par la souffrance au travail.

Les raisons en sont multiples : les réorganisations menées au pas de charge, le surmenage, les conflits avec la hiérarchie ou entre collègues, les restrictions budgétaires, l’insuffisance des effectifs et la montée des exigences des administrés. Bref, les agents des communes ont besoin que le travail accompli soit reconnu, par leur encadrement, par les élus et par le public. En aidant à mieux les connaître, on espère y contribuer. Cette fois encore, on a fait appel à la « plume » imaginative et libre (très libre !) de Fabrice Hamelin.    

PORTRAIT # 2

Nina n’est pas avare en sourires. Sa “boss” le lui a bien expliqué : les activités d’accueil sont devenues essentielles à la « qualité » du service public. Pour les usagers, elle est de fait le premier contact qu’ils ont avec l’administration communale ! Depuis quelques semaines maintenant, Nina est agent d’accueil au  guichet unique.

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Mon Job ? Rendre service ! #1

L’été dernier, nous avions rappelé des moments oubliés de l’histoire de la commune. Cette année, nous souhaitons dessiner quelques figures d’agents publics locaux. Cette nouvelle mini-série estivale doit beaucoup aux échanges que nous avons avec les agents communaux. Les employés de mairie font rarement parler d’eux. La motivation de service public est souvent la plus forte, mais ils ne sont pas épargnés par la souffrance au travail.

Les raisons en sont multiples : les réorganisations menées au pas de charge, le surmenage, les conflits avec la hiérarchie ou entre collègues, les restrictions budgétaires, l’insuffisance des effectifs et la montée des exigences des administrés. Bref, les agents des communes ont besoin que le travail accompli soit reconnu, par leur encadrement, par les élus et par le public. En aidant à mieux les connaître, on espère y contribuer. Cette fois encore, on a fait appel à la « plume » imaginative et libre (très libre !) de Fabrice Hamelin.    

PORTRAIT # 1

Véronique est fatiguée. Ce soir, elle essaie de se raisonner en pensant à ses collègues, à ceux qui déneigent, au petit matin, les axes routiers que tout le monde emprunte pour descendre à la gare et aller au travail. Si cela ne la réconforte pas, cela la fait sourire. On est en plein été ! Elle aurait dû penser à la chaleur qu’affrontent les collègues des espaces verts et de la voirie. Bizarre, parfois les raccourcis qu’on fait ! 

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Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens… #4

Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens…  Voici la dernière des quatre “petites fictions” historiques que nous publions cet été ! C’est une manière plaisante, ludique, de découvrir Thorigny sur Marne grâce aux notes de Edmond Morin, à la “mémoire” préservée par André Claverie et à la “plume” imaginative et libre (très libre !) de Fabrice Hamelin.

ÉPOQUE # 4

Ce sont les notes historiques d’Edmond Morin qui ont inspiré nos petits textes sur la commune. Nous avons été surpris qu’une vie si pleine, si “utile” à la société de son époque soit, aujourd’hui, à ce point ignorée. Nous souhaitons donc clore cette série estivale en revenant sur la vie d’Edmond Morin, à l’heure où des Thorignien(ne)s alertent sur les risques de disparition de sa pierre tombale. Nous partageons leur combat pour que la mémoire locale, si peu entretenue, ne soit davantage encore amputée.

En 1898 (ou 1903 ?), lorsqu’il s’installe à Thorigny sur Marne, avec sa famille, le bourg compte près de 1500 habitants et un peu moins de 500 foyers. Edmond Morin est marié à une lingère, parisienne comme lui, et père. Il n’a pas quarante ans. Nul doute qu’il connait déjà la commune. En 1874, c’est à l’imprimerie de Lagny sur Marne, qu’il devient apprenti-typographe, à 15 ans et par hasard !   

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Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens… #3

Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens…  C’est l’été et Tds se lance dans une série de petites “fictions historiques” ! C’est une manière plaisante, ludique, de découvrir Thorigny sur Marne grâce aux notes de Edmond Morin, à la “mémoire” préservée par André Claverie et à la “plume” imaginative et libre (très libre !) de Fabrice Hamelin.

ÉPOQUE # 3

Ils la connaissent, tous les deux, l’histoire des trois jeunes partis à l’aventure, avec une simple lampe de poche, et qui se sont perdus dans les carrières d’Annet. C’était au printemps, il y a trois ans, en 1993.  Ils savent également que les carrières de Thorigny sont interdites aux visiteurs, pour des questions de sécurité évidentes… Mais il y a dix, quinze ans, les galeries souterraines étaient encore accessibles. Hier, Il a suffi qu’ils tombent sur cette vieille carte postale pour se retrouver ici, dans la forêt des Vallières, à chercher comment rejoindre les anciennes carrières depuis longtemps abandonnées.

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Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens… #2

Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens…  C’est l’été et Tds se lance dans une série de petites “fictions historiques” ! C’est une manière plaisante, ludique, de découvrir Thorigny sur Marne grâce aux notes de Edmond Morin, à la “mémoire” préservée par André Claverie et à la “plume” imaginative et libre (très libre !) de Fabrice Hamelin.

ÉPOQUE # 2

Le passage à niveau est fermé. Le voyageur en profite pour reprendre son souffle. Il touche au but. Dans quelques minutes, il pourra traverser la voie puis la Marne, par le pont de fer, et il sera à Lagny. La ligne Paris-Strasbourg vient à peine d’être inaugurée. A Pomponne puis Thorigny, elle a pris place entre la Marne et la route “royale” 34, la vieille route de Paris à Meaux.

Il y a quelques semaines, le 19 aout 1849, le Président Louis-Napoléon Bonaparte est d’ailleurs passé par là, par la gare de Lagny-Thorigny. En 1846, la toute jeune société des chemins de fer de l’Est – créée un an plus tôt – avait fait le choix d’y installer une “station” sur la ligne en construction qui doit relier Paris à Strasbourg. Il s’agit de mettre Strasbourg à 10h00 de Paris, alors qu’il faut jusque-là 12 jours aux voyageurs et aux marchandises pour aller d’une ville à l’autre.

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Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens… #1

Je sais où tu habites et je sais d’où tu viens…  C’est l’été et Tds se lance dans une série de petites “fictions historiques” ! C’est une manière plaisante, ludique, de découvrir Thorigny sur Marne grâce aux notes de Edmond Morin, à la “mémoire” préservée par André Claverie et à la “plume” imaginative et libre (très libre !) de Fabrice Hamelin.

ÉPOQUE # 1

En cette fin du XIème siècle, le premier regard du voyageur arrivant à Thorigny cherche d’abord de l’autre côté de la Marne. Bien entendu, il a repéré le passage du guet. La vieille voie romaine y conduit directement. Mais ce qui l’intéresse vraiment est de l’autre côté, sur la rive gauche. Le monastère lui apparait clairement, mais lui est venu pour les foires qui se tiennent à Lagny en ce début d’année. En janvier, le cycle des foires de Champagne débute sur les bords de Marne. En mars, Bar sur Aube accueille les marchands avant Provins, en mai, puis Troyes en juillet. Le seigneur de Montjay et Thorigny n’a pas encore fait construire le pont de bois pour relier Thorigny à Lagny, juste à l’emplacement du pont actuel. En attendant, comme les foires se tiennent en plein hiver, le passage du gué est des plus compliqués et parfois même impossible.

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Mangez, bougez, faîtes du sport, un message et une initiative.

IMG_1211Samedi 11  juin, mangez et bougez. Un bon message et une bonne initiative. Mais, cette fois encore, allez au bout de la démarche ! Ne  vous contentez pas  de l’affichage.  Nous avons aimé les stands de dégustations de légumes et de fruits, un peu moins les smoothies et pas le stand de boissons sucrés : sodas et sirops! Là, malheureusement, le message est brouillé.

Projection soutien Jesuischarlie

Projection soutien
Dimanche 18 janvier à 19h
#Jesuischarlie

Dimanche 18 janvier à 19h
au cinéma Le Cinq
www.cinemalecinq.fr

jesuischarlie_lecinq

Possibilité de retirer les billets au cinéma dès maintenant
Tarifs du jour

Cinéma le Cinq
5, rue Delambre
77400 Lagny-sur-Marne
Tél. : 01 60 26 40 11

L’intégralité des bénéfices sera reversé à Charlie Hebdo

La liberté d’expression est un bien fondamental, essentiel et indiscutable, défendu au quotidien dans nos salles. Pour ces raisons, en solidarité avec la rédaction de Charlie Hebdo, les victimes et les proches des victimes des attentats terroristes des 7 et 8 janvier, le cinéma le Cinq organise une projection du film “C’est dur d’être aimé par des cons”, qui retrace le procès intenté contre Charlie Hebdo à la suite de la publication des caricatures danoises de Mahomet. Une occasion de saluer une dernière fois Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré, Bernard Maris et tous les autres.

Cette projection est proposée avec le Syndicat des Cinémas d’ART de Répertoire et d’ESSAI (www.scare.fr) et le distributeur Pyramide (www.pyramidefilms.com).