La question est débattue. A la fin de l’année dernière, la presse a multiplié les articles sur l’impact potentiel des terrains de sports en gazon synthétique sur la santé des utilisateurs. Tout récemment, une étude assure que les terrains synthétique avec du remplissage de billes en caoutchouc ne présente pas de danger pour l’environnement et la santé des joueurs. Mais sachant que les pelouses synthétiques sont des produits créés de toute pièce par le groupe Monsanto, on pensait que la municipalité allait y réfléchir à deux fois avant de miser sur le synthétique ! Et non.

Pourtant, on recense plus de 190 substances toxiques ou cancérogènes dans les pelouses synthétiques ! Les billes noires issues de pneus recyclés contiennent de l’arsenic, du chrome, du plomb, etc. Tout cela, on le sait au moins depuis 2008 ! Par ailleurs, ces billes favorisent les brûlures lors des chutes et qui peuvent s’infecter plus facilement. Les plus touchés parmi les joueurs seraient les gardiens de but.

On n’insiste pas non plus sur la forte odeur qui émane du caoutchouc quand il fait chaud ni même de l’obligation d’arroser le tapis. Tout ça, c’est pas très écolo et d’autant plus qu’on fait comme s’il n’existait pas d’alternatives naturelles pour remplacer les billes de caoutchouc. Pourquoi ne pas avoir appliqué le principe de précaution ?

Heureusement, il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Il est encore possible de faire le choix du liège ou de la noix de coco ! Non seulement ces produits sont 100% naturels mais ils offrent une meilleure souplesse et occasionnent moins de blessure aux joueurs. C’est inodore et cela empêche les microorganismes de s’installer sur la pelouse.

Alors, pour ces raisons et aussi parce que le dossier a été mal monté (elles sont arrivées toutes les subventions envisagées ?), TDS demande à la Mairie de remplacer le terrain en caoutchouc par un terrain en liège.